Iraka se balade dans le hip-hop depuis une quinzaine d’années et navigue aujourd’hui entre rap, slam et chanson, mais c'est tout d'abord un poète moderne dont la musique du verbe éclate au visage comme une évidence.
Avec la sortie de son nouvel album « Livingston », IRAKA revient aux sources de ses influences pour pouvoir mieux s’en détacher. Cet opus, largement inspiré du roman de Richard Bach « Jonathan Livingston le goéland » met en exergue la volonté de l’artiste de s’émanciper de ses pairs et des lois du rap, du hip-hop et du slam qui l’ont façonné. Il s’éloigne des autres, de la société, pour aller voler seul et ainsi s’élever.
A la lisière de l'intime, à fleur de peau ou porté par la chronique sociale, le texte prend corps à travers la voix présente et troublante du slameur.
Accompagné par un sampleur et un guitariste, Iraka joue une musique à la croisée du rap et de l'électronique numérique, réchauffée par les touches d'une guitare organique et vibrante.
La langue française y est alors chantée dans sa forme contemporaine et vivante.
Un album qui fait chauffer les deux pôles qui nous brûlent tant (Le Rap et la Chanson française), et les réunit non pas en les mélangeant, mais en les magnifiant dans leurs extrêmes respectifs.» «Je parle de l’humain, et des somptueux marginaux dont on parle si peu tant ils sont difficile à raccourcir…